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 → Park Andy Vixinte ▬ PEEK A BOO ♫

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Dalao
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Dalao


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MessageSujet: → Park Andy Vixinte ▬ PEEK A BOO ♫   → Park Andy Vixinte ▬ PEEK A BOO ♫ EmptyVen 26 Sep - 17:07






Mes relations

Je recherche ... • Pas grand-chose pour le moment, mais ça viendra, ça viendra ! bloup bloup ! Il me reste pas mal de chose à peaufine, à ajouter et modifier, mais j'la poste quand même ! bloup bloup !
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Myself


☆ Dalao Didi Doun
MPGroupe


A quoi ressemble-t-il ? • Et bien ..
La première chose que vous remarquerez, est sans doute sa couleur de cheveux. Autrefois brun, il se retrouve désormais avec une couleur rougeâtre sur toute la longueur de ses cheveux, excepté le côté rasé - gauche - où l'on peut retrouver sa couleur naturelle. Il a des yeux naturellement vert, en revanche, chose que vous ne verrez pas - à moins que vous êtes bon observateur - monsieur est borgne du côté droit. C'est un homme assez grand, d'environ un mètre quatre-vingt. Son style vestimentaire se rapprocherait du Punk, ou du geek. Souvent débraillé ou dans le plus simple appareille il laisse ainsi voir un tatouage à son épaule droit, débordant sur la poitrine ainsi qu'un code barre à l'intérieur du poignet. Assez musclé, ni trop, ni moins, parfait. Il a quelques piercings ici et là : Écarteurs 12mm de chaque côté + un lobe à droite et deux à gauche + un industriel à gauche. Un au tétons droite + un à l'aine droite. Il a souvent l'habitude de se gratter la nuque ou de mordiller sa lèvre inférieure si celle-ci n'est pas occuper à fumer une cigarette.


Comment est-il ? • Et peu comme ..

Caractère de la fiche version courte o/

❝ Le vilain petit canard boiteux ❞
Enfant, Andy Vixinte était peureux et renfermé. Durant des années, il s'est haït tout comme ceux qui l'entouraient. Il était terrifié. L'école était pour lui, un enfer. Fatigué, la nuit, quand il se retrouvait seul, replié sur lui-même, il se mettait à pleurer, à faire des crise d'angoisse. Il aurait voulu en finir avec ça, mais il était bien trop lâche. Il avait beau se faire discret, marcher tête basse, on le remarquait. Il avait beau ne dire aucun mot, ne jamais s'exprimer, on l'entendait. Les yeux toujours rivés vers le sol, ne montrant que de la pitié, c'est ce à quoi on ressentait en le regardant. Misérable, lâche, pourri. Qu'il crève, voilà tout.

❝ L'amour règle tous les problèmes ❞
Il devenait fou, violent, odieux. Il finit par perdre la tête jusqu'à vouloir mettre fin à sa vie. Mais tu ne quitteras pas ce monde sans moi. Il était le seul qui l'avait prit dans ses bras, le seul qui l'avait serré contre son torse, le seul qui avait murmurer tous ces mots réconfortants à son oreille. Il était la seule personne qui pouvait calmer cette folie. A ses côtés, il était devenu quelqu'un de calme, silencieux et pensif, même un peu absent, il s'exprimait simplement sans avoir peur de ce que l'on pourrait penser de lui. Il n'avait plus peur de rien.

❝ Douce ou violente, la mort calme ❞
Aujourd'hui, Vixinte est un homme aux tendances schizophrènes, bipolaires, paranoïaques ou non. Je ne sais pas, je crois qu'il a tout simplement gardé cette folie en lui, il n'est pas rare de le voir en pleine crise. Il peut se mettre dans cet état pour rien. Il peut paraitre pervers, névrosé ou complètement détraqué. Autant il peut se comporter en tant qu'homme mature et responsable, autant on pourrait le mettre dans à la place d'un enfant perdu, doutant de tout ou simplement un salle gosse capricieux à qui une bonne claque derrière les oreilles le calmerait. Quelqu'un d'assez fourbe, mais qui inspire tout de même confiance. Grand négociateur, tricheur, mais aussi menteur, c'est un très mauvais joueur. C'est cependant un homme de parole. Il lui faut une bonne raison pour trahir.

Il reste tout de même quelqu'un de très rêveur. Doux et attentionné, c'est ce qui lui fait ressortir une certaine timidité. Assez renfermé, il peut s'attacher rapidement. Il agit, parle et pense différemment, il ne se contrôle pas, ou très peu. Vengeur et grand joueur, il jouera avec vous, comme il le fait pour tous. Jouer .. on ne sait jamais comment qualifier ce mot. Innocenté ou pervertis ?

Cherchant sans cesse un contacte s'il ne le fuit pas, il est à la recherche de chaleur, d'attention, de tendresse ou d'intimité. Mais comment trouver de la chaleur auprès de corps mort, dépourvue de toute vie humaine ?


Son passé ? • C'est à dire que ..

CAUSE DE LA MORT : Suicide.

« Suicidons-nous, Andy. »
Ce fut la plus belle demande que l'on ne m'a jamais faite.

Je me souviens encore de la douleur lorsque l'on m'a arraché du ventre de ma maman. Je compris alors que la vie en dehors de cette douce poche étroite ressemblerais de près à l'enfer que je ne connaîtrais que plus tard. C'est ainsi, dans une chambre froide, vide de toute couleur, que j'ouvris les yeux sur le monde meurtri, où l'homme se croit roi. Je savais pertinemment que je ne pouvais pas faire marche arrière et échapper à la règle, alors à cette pensée, je me mis à pleurer. Ce fut mes premières larmes en ce bas-monde.

La voix rauque du plus âgé brisa le silence et raya la douceur de l'instant. Ses paroles lui caressèrent l'oreille avant qu'il ne put mettre un sens sur ces trois mots. Il hocha vaguement la tête alors que ses bras se retrouvèrent vide. Il tenta de poser son regard quelque part sur la ville mais rien ne l'atteignait.

Une fois de plus, je suis ressorti seul de cette chambre blanche, main dans la main d'un homme que j'appris à nommer père. Je ne sais pas quand ma maman sortira d'ici elle aussi. Depuis ma venue, je l'ai toujours vu couché entre ses draps immaculés. Pourquoi les autres mamans pouvaient marcher mais pas la mienne ? Je su bien trop tard, que maman avait quelque chose dans le corps qui l'obligeait à être reliée par toutes ses machines effrayantes via des tubes qui me rassuraient que trop peu. Et un jour, papa m'a dit que je ne viendrais plus avec lui et quelques semaines plus tard, lui aussi a arrêté de lui rendre visite. Maman n'était plus là et ça, c'était de ma faute.

« Putain, fais chier ! »
Il se mit face à lui et sortit une cigarette qu'il coinça entre ses deux lèvres, mais le briquet ne contenait plus de feu. Il le jeta dans une injure avant de se tourner légèrement pour voir derrière lui. Il pivota une seconde fois dans le sens contraire pour attraper le briquet qui s'y trouvait, mais dans un mouvements maladroit, il fit tomber le paquet qui se vida sur la ville au côté du dernier briquet. Vidé comme tout ici. Tandis qu'une larme coula le long de sa joue.


Mon papa me demandait sans cesse pourquoi je n'allais pas avec les autres enfants. Ils étaient trop bruyants et agités. Mais je me contentais d'hausser simplement les épaules, les yeux rivés sur mon assiette à moitié vide. Je préférais jouer à des jeux dont moi seul comprenais les règles, que de m'approcher de personnes qui me rejetaient. Rejeté. Je l'ai toujours été, et c'est bête mais je n'ai jamais su pourquoi. L'école primaire était pour moi, un avant-goût de ce que je subirai dans une plus grande école. Mais je ne pensais pas vraiment à cela, il me restait deux années encore. Deux années qui furent sans doute, l'élément déclencheur de mon histoire.

« Hey, mais ce n'est pas grave Andy. »
Il lui prit le visage entre ses mains, attirant son regard. Il avait une voix qui se savait rassurante auprès de son destinataire. Et lui, il était le seul à avoir le droit de percevoir la douceur dans le timbre de cette voix. Il était le seul. Et le dernier, pour une dernière fois. Il essuya cette larme qui perlait la joue de son amant avant de lâcher son visage. Il jeta dans un mouvement rapide la cigarette qu'il tenait entre son bec tout en sifflant son énervement. Il ne l'avait pas vu comme cela depuis longtemps.


Petit, je savais que les monstres ne se cachaient pas sous mon lit ou dans le coin sombre de ma porte, et encore moins dans mon armoire. J'étais persuadé qu'ils se trouvaient dehors, où simplement à l'intérieur. Mais plus je grandissais, plus ma couette était devenue une armure vulnérable. J'avais donc pris l'habitude d'aller me blottir contre le dos de mon papa. Il ne dormait que sous en simple tissu, mais quand il me sentait me faufiler sous le drap, il rabattait la couette et se tournait face à moi, pour me prendre contre lui. Sa chaleur me rassurait et je m'amusais à glisser mon doigt le long de son torse, il était musclé. Oui, il était fort mon papa. Mais son parfum était toujours différent, chaque soir il changeait. Papa, est-ce que l'une de ses femmes deviendra ma maman ? A cette question, il m'avait répondu non, sans réfléchir. C'était si évident.

« Arrête de pleurer. »
Il s'assit en tailleur face à lui et tourna son regard vers la ville, alors que lui, il baissa tout simplement les yeux vers la rue. C'est haut d'où ils sont perchés. Mais comme ça, ils ne ressentiront rien, hein ? Il releva les yeux vers son ainé. Il ne baisse jamais les yeux, il a toujours su garder la tête haute. Excepté une fois. Car ce jour-là, il pleuvait et le ciel était bien trop moche et pollué pour le regarder.


Un peu plus chaque nuit, je parcourais sans retenue le torse de mon papa. Alors que lui, il se mettait à doucement me caresser les cheveux, j'aimais cette sensation, car je grandissais dans ses bras. Parfois je le sentais frissonner et cela me faisait sourire. Je me cambrais un peu lorsqu'il commençait à me caresser le bas du dos. Mais plus je grandis plus je compris que je devais quitter ses bras, que je devenais assez grands pour dormir seul et que si on l'apprenait, les autres ne trouveraient pas cela normal. Et pourtant, c'était les seules attentions que mon papa me donnait. Je ne savais pas ce qu'il y avait de mal, je ne comprenais pas. Chaque nuit je continuais à redessiner ses formes de mes doigts. Lui, il continuait ses caresses, parfois, il descendait par-dessus mon boxer pour caresser le dos de ma cuisse, cuisse que je passais sur ses jambes. Je commençais à comprendre ce que les autres pouvaient voir comme anormal dans notre relation. Mais pour moi, je n'y voyais que comme de simples caresses. Caresses qui se faisaient de plus en plus appuyées et insistantes. Papa, arrête de voir toutes ses femmes s'il te plait. Je n'aurai jamais douté que cette phrase serai la clef de mon innocence.

« Tu crois que si l'on saute nous serons là-haut ? »
Il suivi son regard pour poser à son tour ses yeux fatigués sur le ciel. Le ciel était vide. Vide comme leurs yeux, comme leurs cœurs. Il rebaissa machinalement la tête vers les immeubles qui ne pouvaient pas stopper son regard qui s'enfonçait plus loin encore dans cette vie sans lendemain.


Ses mots rassurant frôlaient mon oreille tandis que ses mains parcouraient mon corps lentement, laissant derrières elles, de longs frissons qui me fit mordre ma lèvre inférieure. Quelque chose n'allait pas. C'était si étrange, si intime. Ne t'inquiète pas, tout ira bien. Alors pourquoi j'ai peur papa ? J'ai mal, ça me fait mal. Je ne pouvais rien faire, je ne pouvais pas le repousser, pas mon papa. La bouche ouverte, aucun son ne sortis alors que quelque chose me déchirait de l'intérieur. Même si j'avais les yeux humides, je pouvais apercevoir un sourire sur ses lèvres. Le premier sourire qu'il m'adressa. Un sourire que je ne connaissais pas. Je compris enfin ce qui clochait dans notre relation. C'était ça. Cette barrière de l'âge. Cette barrière de père et fils.

« C'était un connard. Tout comme le mien »
C'est vrai que lui aussi haïssait son père. D'eux deux, c'était lui qui avait dû connaitre le pire. Lui aussi avait vécu un enfer. Bien plus affreux que celui de son cadet. Il put entendre une injure se glisser entre ses lèvres avant qu'il ne pose ses yeux de nouveau sur le rouquin. Pourquoi le monde est si moche ? Parce que sans cela, jamais ils ne se seraient rencontrés.


Pourquoi ne vas-tu pas à la rencontre de tes camarades ? Parce qu'ils sont trop naïfs et insouciants. Et pourquoi j'irais vers des personnes qui me repoussent ? Je ne sais même plus comment tout cela a débuté. Tout ce que je me souviens c'est que je suis devenue le souffre douleur d'un groupe de gosses, puis de la classe, avant de devenir celui de l'école entière. J'étais si frêle, si craintif, me briser était si facile. Au début, ce n'était que de petites choses qui étaient censé amuser les autres et me blesser aussi, enfin je crois. Mais blessé, je l'étais déjà. Même s'il ne voulait pas me faire du mal, même si lui il voulait me faire ressentir le bien que lui ressentait, moi je n'aimais pas vraiment ça, je n'aimais pas du tout. Mais lui, il souriait alors je le laissais faire. De toute évidence il était bien trop puissant pour que je le repousse ou m'échappe. Alors ce qu'ils pouvaient bien me dire ne m'atteignait même pas un peu. Parce que j'avais toujours aussi mal. Et je savais que le soir venu, j'aurais bien plus mal encore.

« Ce n'était pas ta faute Andy. »
Bien sûr que si cela l'était. Même s'il tentait de se persuader du contraire c'était à cause de lui que tout avait commencé, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Comme quoi, dans ce monde, il ne suffisait pas d'être surdoué à l'école pour que la vie vous sourie. Cette phrase, il le lui avait sorti avec ce sourire nonchalant. C'était la première fois, la première phrase qu'il lui adressa après avoir jurer comme il savait si bien faire.


Mais les petites choses se transformèrent en paroles plus dures et tranchantes, en actes plus brutaux et violents. Ils me détruisaient à petit feu. Nuit et jour. Et moi, j'attendais que ça passe, je comptais les secondes, les minutes et les heures, priant pour que tout cela finisse le plus tôt possible. Mais une fois terminé, ça recommençait. Encore et encore. J'en perdais la tête. Je me mettais à me débattre. Mais plus je me débattais, plus ils continuaient. J'aurais dû rester calme, j'aurais dû laisser faire, mais tout devenait insupportable. J'en perdais la tête. Et eux, ça les faisaient rire. tic tac tic tac. Que tout cela cesse !

« Hey calme-toi. Calme-toi ! »
Il se prit la tête entre les mains, se balançant le haut du corps tandis que le plus âgé le força à lâcher son visage. Il réussi à prendre ce dernier entre ses propres mains, ancrant son regard dans le siens.
« Ils n'avaient pas le droit Andy, tu m'entends ? Ils n'avaient pas le droit ! »


J'avais pris cette manie de me recroqueviller dans un coin sombre de ma chambre, bouchant fermement mes oreilles de mes mains tout en agrippant mes cheveux. Je me balançais d'avant en arrière, les yeux écarquillés en les suppliant de se taire. Toutes ses voix dans ma tête. Toutes ses injures. Je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus les entendre. Je ne voulais pas, et elles, elles ne cessaient de me dire et de me parler. De me forcer et de me pousser à faire ce qu'elles voulaient. Elles ne voulaient jamais se taire. Alors je finissais par m'endormir de fatigue jusqu'à ce que je perçoive le bruit de ses pas.

« Ils n'avaient pas le droit de nous faire ça ! »
Les larmes ne cessaient de couler sur son visage, ses yeux rouges posés sur le visage de son amant. Ce dernier le prit contre lui, il lui agrippa les cheveux d'une de ses mains et se mit à le bercer contre son torse. Ils n'avaient pas le droit. C'est ce qui lui répétait sans cesse. Ils n'en avaient pas le droit, mais le droit, ils se l'étaient approprié et cela, ni rien ni personne ne pouvait les empêcher.


Les années de collège passèrent, et je redoutais mon entrée au lycée. D'un côté, je croyais avoir déjà connu le pire, mais j'étais loin de m'imaginer ce qui m'attendait là-bas. Vous savez, je me demande bien comment j'ai fait pour garder des notes stables, voir même élevées. Je crois que c'est en échange de ce que j'ai du subir. On m'a donné le cerveau d'un surdoué à lunette. Trop cool. J'aurais préféré être con comme un manche à balais que devoir supporter tout cela. J'ai connu la fraicheur des toilettes sur ma peau dénudée. Les yaourts et les pattes italiennes jetés aux visages. Les coups dans l'estomac et dans les côtes. Les mains baladeuses sur mon torse et mon entre-jambe. L'humiliation de s'uriner dessus. Oui, je me suis déjà, vulgairement parlant, pisser dessus.

« Tu verras, tout ira mieux, quand on sera mort. »
Tu verras .. La tête posée sur ses cuisses, il caressa les cheveux de son cadet. C'était un geste réconfortant qui les apaisaient tous les deux. Il garda les yeux légèrement ouverts pour trouver un point sur quoi se focaliser. Il ne voulait tout simplement pas croiser le regard du plus âgé. Pourquoi ? Qui sait. Il avait sans doute peur de ce qu'il pourrait bien y trouver où ne pas trouver justement .. Car il était tout simplement vide. Vide, comme le ciel, comme leurs cœurs.


Ce jour, je ne l'oublierai jamais, même lorsque mon corps sera réduit en un tas de cendres et de poussières. Parce que ce jour-là, fut le jour de ma plus belle rencontre. De celui qui allait m'accompagner dans mon cauchemar. Oui. C'était le jour où j'étais assis, contre le mur extérieur de la salle de sport. Les genoux repliés contre mon torse, je regardais vaguement les marques rouges sur mes avants-bras. Rien autour de moi m'atteignait, j'étais dans cette bulle que je m'étais forgé depuis tout petit. J'y étais bien, j'y étais seul. Pourtant, elle semblait déplaire à certaines personnes qui s'amusaient à me la fissurer, et ce jour-là, l'arme du crime devait être un seau remplie d'eau sur la tête. Flash ! Lorsque j'ai sentie quelques goûtes d'eau sur le bout des doigts, j'ai relevé la tête instinctivement. Là, devant moi, se trouvait quatre élèves que j'avais pu, malgré-moi, prendre le temps de bien connaitre ainsi que tout leurs petits jeux qui me concernaient, ainsi qu'un jeune homme de dos, trempé jusqu'à la moelle. Jamais je n'oublierais cette image. Il agrippait fermement les poignets d'un des garçons qui tenait dans ses mains, un seau retourné qui se retrouva rapidement à terre. Le temps semblait s'être arrêté jusqu'à ce qu'il lâcha le garçon. Ce fut la première fois, que quelqu'un s'interposa entre eux et moi. Ce fut la première fois que quelqu'un prit une crasse à ma place. Ce fut la première fois que je le voyais.

« T'as pas une clope ? »
Face à la ville, face au vide, un mouvement mal contrôlé et l'un d'entre eux tomberait facilement. Les jambes du plus âgé se balancèrent dans le vide tandis que celles de son cadet y étaient pendus, comme mortes. Il se demandait comment faisait-il pour avoir envie de parler dans un moment pareil, alors que la mort leur pendait au nez. C'était sans doute un moyen pour lui d'évacuer ce qu'il avait en lui. Oui .. c'est sans doute cela. Il l'entendit soupirer et reposer sa question, mais il ne lui répondit pas, pourtant il écoutait chacun de ses mots avec attention, mais aucun ne semblaient vouloir atteindre son cerveau. Il l'écoutait, sans plus. L'ainé lui prit une fois de plus le visage en main pour venir presser ses lèvres contre les siennes. Leur dernier baiser ? Non, juste l'un des rares baisers qu'ils s'accordaient. Il les retira et déposa un baiser sur sa joue, puis un second à son cou ce qui fit frissonner le receveur.


Il y avait quelque chose chez lui qui m'intriguait, quelque chose qui m'attirait. Était-ce le faite qu'il fut le seul à s'être interposé entre moi et les autres ? Une partie sans doute, mais il n'y avait pas que cela. Sa présence était imposante, froide mais rassurante, mais il y avait ce détail que moi-seul pouvais voir. Un détail que seul les gens comme moi pouvait apercevoir. C'était son regard. Il était vide, aussi vide que le miens. Malgré ses sourires, son regard qui se voulait rieur. Il n'y avait rien.

« Dis-moi Andy .. »
Ce murmure soufflé au creux de son cou le fit frissonner. Pour une fois, les phrases qu'il laissait en suspense ne le fit pas angoisser. Non, elle ne lui fit aucun effet si ce n'était le faire relever le regard. Ils se regardaient ainsi, silencieux. De regard à regard. De vide à vide. Ils n'étaient plus riens, ils n'étaient déjà plus riens. Que l'ombre d'eux-mêmes. Que deux coquilles vides qui se faisaient face. Il n'y avait ni peur, ni angoisse, ni calme, ni bruit, ni sentiments. Pas d'amour. Rien, même pas un peu d'amour. Leurs gestes étaient machinaux, instinctives. Il n'y avait rien pour les accompagner.


Depuis, les jours passèrent, la routines continuèrent. Mais une présence s'imposait dans mon quotidien. C'était la sienne. Même s'il savait ce qu'il subirait pour être à mes côtés, il est venu. Il m'a adressé plus d'un sourire, de tape amicale à l'épaule, il a réussi à me faire arracher des phrases entières de la bouche. Il était fier de lui. Toutes ces crasses, ont les a prises à deux, j'ai commencé à m'ouvrir à lui, je lui ai ouvert la porte de mon petit monde et il est entré, sans le salir. Nous étions deux a présent, que tous les deux. Je lui ai souri, je me suis imposé. J'ai cessé d'être silencieux, je me suis exprimé plus librement, sans craindre ce que l'on pourrait me dire, parce que ça ne changerait rien. J'ai pris du poids, grâce à lui, j'avais meilleure mine, meilleure forme. Il m'a changé, du tout au tout. En fait .. Je crois que c'est moi qui suis rentré dans sa bulle. A ses côtés, j'ai connu les premières couleurs, les premières heures de colles, les premières cigarettes, alcool, drogues et autres merdes, les premiers piercings, les premiers tatouages, les premiers vrais plaisirs. Oui. Et ce fut le début, ou la fin.

« Tu m'aimes, hein ? Tu m'aimes .. »
Aimer .. Qu'est-ce l'amour ? Est-ce qu'il l'aimait ? Est-ce qu'ils s'aimaient ? Ils se regardèrent longuement. Pour la première fois, c'était l'ainé qui recherchait un peu de réconfort. Mais le trouverait-il dans cette enveloppe vide ? Qui sait. Eux sans doute, car la réponse, ne fut pas dite à l'oral.


Il arrivait que je fasse des crises. Des crises de folie. Plus violentes et incontrôlables qu'autrefois, il était le seul à me contenir, à me calmer. Un don qu'il avait hérité certainement. Les cauchemars étaient devenues de simples mauvais rêves, et de mauvais rêves aux durs moments. Au lycée, on nous laissait, nous étions devenues le duo. Oui, juste, le duo. Le toit était devenu le notre, c'était désormais un endroit calme qui nous était consacré, parfois troublés par des êtres gênants, mais pas plus, c'était tout. Je pouvais dormir à côté de lui, la tête sur son épaule sans peur, tandis que lui regardait la ville. C'était nos moments à nous. Puis un jour, nos conversations se sont tournés vers des sujets intimes, sensibles. Il a ri. Même s'il n'y avait rien de drôle, lui il a ri. Et c'est à partir de ce jour-là, qu'il a voulue m'habituer à des contactes plus familier, proche, très proches. C'était angoissant mais doux, parfois taquin mais toujours tendre. Nos lèvres se sont frôlées, nos mains caressées, nos corps touchés. J'étais un homme, lui aussi. C'était troublant mais pas aussi gênant, alors je me laissais faire, je le laissais guider avant que je ne prenne instinctivement les reines. Mais quoi qu'il se passe, les gens finissent toujours par être au courant de tout. Ça c'est su, ça c'est répandu et nous fûmes projetés droit dans un cauchemar. Pire que j'aurais pu imaginer. Je ne savais pas à quel point l'être humain pouvait être aussi mauvais. Peut-être que pour vous ce n'est pas choquant, mais à cette époque, dans ce lieu, ici, deux hommes, c'était immonde. Nous étions immondes.

« Là-bas nous serrons bien, juste tout les deux. »
Il semblait confiant. Il ne semblait pas avoir peur de ce qu'ils pourraient retrouver de l'autre côté. Les yeux rivés au loin, derrière les immeubles, ils auraient sans doute voulu y trouver une réponse, mais ils ne virent que la saleté de ce monde. La tête du cadet reposait sur l'épaule du plus âgé et ses yeux ne tardèrent pas à se fermer. Une brise venait taquiner de temps à autre la peau nue de leur nuque et le bruit de la circulation et de la population semblait s'éloigner. Déposant sa tête doucement contre celle de son cadet, leurs mains finirent par se rencontrer et leurs doigts s'entrelacer.

Lui, il ne pleurait jamais devant les autres. Personne, ni moi n'avait déjà vu des larmes perler ses joues. Et pourtant, quand nous nous retrouvions enfin seul, loin de tous les autres, malgré ses mordillements de lèvres il pleurait, tout comme moi. Tout était devenue trop insupportable. Vous savez ce que cela fait de ne pas pouvoir prendre la main de la personne souhaitée pour simple et bonne raison que nous sommes deux hommes ? Savez-vous ce que cela fait de ne pas pouvoir déposer ne serait qu'un baiser sur cette personne, pour la simple et bonne raison que nous sommes deux hommes ? Savez-vous ce que l'on peut ressentir durant ces moments où tout ce que nous désirons est la présence de l'autre, sa chaleur, juste son corps près du sien, ses bras qui vous enlacent, ses mots doux, ses regards réconfortants, mais que ce désir ne peut être assouvis en dehors d'un placard ou d'une chambre étroite. Et tout cela, parce que nous sommes deux hommes. Tout simplement.

« Suicidons-nous, Andy. »
Il resserra doucement cette main qui semblait vidée de ses forces et une larme coula le long de la joue du cadet. Oui, ainsi tout leurs problèmes s'envoleront, alors qu'eux, il s'écraseront sur ce sol souillé de ce monde souillé. Ils la décoreront d'une couleur rougeâtre. Couleur de l'amour, de la passion, de la douleur, de l'horreur et du sang. Ils fermèrent les yeux tous les deux et le vide se combla.


« D'accord Tooru. Suicidons-nous. »
Au moins, tu ne seras pas mort de cette maladie qui te rongeait.

Mais aujourd'hui, où te trouves-tu ? Cela fait des années que je te cherche. Où te caches-tu ? Tu as disparu et n'es pas connu ici. C'est comme si tu n'avais jamais existé. Mais moi je suis sûr d'une chose. Nous nous retrouverons, dans ce monde ou dans un autre, car je sais que tu es quelque part parmi eux, et je sais qu'un jour, nos chemins se croiseront.

Ici, la vie y est si différente. C'est étrange. Mais ce qui y est dérangeant, c'est que tu n'es plus là pour faire cesser mes crises, pour contenir ma folie. Le sang ne coule plus, mais la douleur est toujours là. Je n'y comprends rien, je n'y comprenais plus rien. Mais tu sais, ce qui est plus étrange encore, ce n'est pas le fait que nous voyons des choses que ceux de l'autre côté du miroir voient ce n'est ni tous ces êtres étranges qui marche à côté de gens ignorant, c'est ce don, ce don dont je suis capable de contrôlé.

Un dernier coup et tout est tombé en poussière. Tout avait disparu, il ne restait qu'un lieu crade et des meubles poussiéreux qui ne pouvaient être rénovés. Il ne restait qu'un vieil appartement qui n'avait pas été utiliser depuis des années, et pourtant c'était le mien, celui que j'avais mis sans dessus dessous. Je m'étais laissé tomber le long du mur, quand une douleur s'était emparé de mes poumons. J'avais comme sentis mon cœur battre à nouveau, je l'avais senti frapper contre ma poitrine. Je sentais l'aire frais se glisser dans mes bronches jusqu'à mes poumons. J'avais chaud, j'avais froid. Je vivais. J'étais revenue à la vie. J'en étais sûr. Le sang c'était mis à couler le long de mes plaies. Je te le promets Tooru, je vivais. Mais tout cela n'était qu'illusion et tour de passe-passe. Car en réalité, j'étais mort. Et tous les soirs, je vivais et mourais, encore et encore.

C'est ainsi que j'ai gagné ma vie, que je me suis fait connaître. Celui qui peut rendre la vie. Ce n'était qu'un court instant, certes, mais eux, ils y croyaient dur comme fer. J'avais appris beaucoup de choses de ce monde, alors j'avais utilisé ce savoir pour me créer un travail. Je vendais ces fioles, ces bouteilles remplie de merdouille et d'un peu d'enchantement et les vendaient à ceux qui venait le réclamer. Et tu sais ce qui était le plus drôle là-dedans ? C'est que beaucoup gobaient mes belles paroles, d'autre en avaient peur. Si vous suivez mes consignes, vous reviendrez à la vie. Bandes d'abruties, je te jure. Certains se sont rendues compte de la supercherie, mais j'ai nié l'arnaque et je leur aie simplement dit que la vie ne voulait plus d'eux, qu'ils étaient inutiles et que seule la mort voulaient encore d'eux. Et bam. D'autre sont devenus laids, très laids. Et d'autres sont tombés en poussière, car ils étaient trop pressés. Ce qu'ils sont devenus ? Je ne sais pas, ils sont tout simplement disparus. Mais tu sais Tooru, je ne fais pas que cela. Je fais des trucs bien aussi. Je te le jure Tooru. Je suis .. Nécromancien, un bon Nécromancien. C'est drôle comme nom, tu ne trouves pas ? .. S'il te plait Tooru, dis-moi quelques choses .. Dis-moi que tu viendras. Que tu me reconnaîtras. Dis-moi que tu m'aimes Tooru.

«  Bien sûr que je t'aime. »
C'est pour cela que je consacrerais ma mort à te retrouver.


© Halloween






Park • Andy Vixinte

Nivan


Nécromancien
MPProfil
Futur bla bla qui peut attendre ! Parce que oui, j'ai la flemme ! bloup bloup je suis un petit poisson, perdu tout au fooooond ! Qui viendra, me sauuuuuuver ! .. /okmaggle

Merci à Halloween de Never Utopia pour ses jolies codes partagés. ♥








Dernière édition par Dalao le Ven 26 Sep - 22:21, édité 11 fois
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Taquinerie entre trois litsElizabeth Rosenbach & Rex A. Volk www Résumé | bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla .


Do not cryDuncan L. Perryvall www Résumé | bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla .


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Titre du sujetPartenaire(s) www Résumé | Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis.


Titre du sujetPartenaire(s) www Résumé | Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis.




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Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et. Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et. Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et.Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et.



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Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et. Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et. Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et.Assyria rexit conditoris multis arbitrium licet opibus primigenia tranquillis nominibus hominum eis quae sunt viribus ex opibus Graecis rexit viribus isdem nominibus arbitrium firmas sunt isdem appellentur et rexit agrestibus quae tranquillis viribus appellentur viribus quam tranquillis primigenia amittunt rexit construxit eis quam rebus quae praesens firmas lingua indiderunt nominibus multis isdem in indiderunt veteres amittunt quae nominibus ex nomina tamen hominum eis rexit isdem construxit urbes conditoris multitudine tranquillis Assyria multis veteres veteres praesens appellentur ad amittunt licet ad et amittunt hominum licet non enim opibus viribus nominibus nominibus ex opibus quae quam Graecis agrestibus firmas nomina institutores et.



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